mercredi 16 juillet 2014

X-Men : Days of Future Past, de Bryan Singer (2014)

X-Men : Days of Future Past, réalisé par Bryan Singer, avec Hugh Jackman, James McAvoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence, Ian McKellen (2h11min)

Synopsis 

Dans un futur à l’aspect apocalyptique, les mutants sont pourchassés et tués par les sentinelles, des robots surpuissants. Pour mettre fin à cette guerre perdue d’avance et empêcher le monde de sombrer, Les X-Men décide d’envoyer Wolverine (le seul qui peut survivre au voyage) dans le passé pour changer le cours des choses. Il devra empêcher Mystique de tuer le créateur des sentinelles : Bolivar Trask.

La critique de Ginlange

La franchise X-Men est née au cinéma en 2002 sous la réalisation de Bryan Singer, responsable du génial Usual Suspect. Malgré les fabuleux matériaux que sont les comics originels (tant les personnages, le scénario, que le puissant message de fond), la qualité des différents films de la franchise n’a pas toujours été au rendez-vous. Les réussites des deux premiers opus, ainsi que du Commencement, s’opposent aux ratages complets d'X-Men : L’Affrontement Final et Wolverine Origins. Mais le septième volet de la saga entend bien remettre les pendules à l’heure. Bryan singer revient donc à la réalisation avec une idée des plus innovantes : mélanger les deux castings des différents X-Men, ceux de la première trilogie et les nouveaux du film de Matthew Vaught (Le Commencement). Avec ce concept surexcitant et un pitch des plus intéressants sur le papier, le film a tout les atouts pour remettre les super-héros de Stan Lee et Jack Kirby au goût du jour, et ainsi en terminer avec les suites fades et insipides. Le pari est remporté haut la main.

Si Days of Future Past n’est pas le plus riche en action et le plus épique de la saga, il est et de loin le plus euphorisant. La concordance entre l’univers de la trilogie initiale et celui des plus jeunes mutants est parfaitement gérée et nourrie de nombreux clins d’œil. Les quelques combats présents à l’écran sont chorégraphiés à merveille et bénéficient d’une gestion du timing impressionnante. Elles sont fluides, spectaculaires et surtout centrées sur les capacités des différents mutants, afin de profiter au mieux du rendu à l’écran de leurs pouvoirs peu communs. La preuve la plus flagrante est l’une des meilleures scènes du film avec un effet bullet time à la Matrix grandiose mettant en lumière le pouvoir de Quicksilver.

Singer signe également un récit complexe mais toutefois cohérent. Le voyage dans le temps est un sujet dense mais puissant, que le réalisateur arrive à manier à la perfection tout le long du film. Il s’amuse même à changer l’Histoire,

> par exemple Magnéto est accusé d’avoir tué le président Kennedy,
ce qui confère une densité scénaristique. Tout cela donne lieu à un récit maîtrisé et passionnant, avec de nombreuses péripéties des plus rythmées et extraordinairement bien filmées. Ces rebondissements sont essentiellement basés sur le personnage de Mystique (Jennifer Lawrence), qui était jusque-là relégué au rang de personnage secondaire dans les précédents opus (surtout ceux de la trilogie initiale où la mutante n'a que très peu de temps de parole). Jennifer Lawrence livre en tout cas une performance sans faille, tout comme le reste du casting, même si les fatigues de Ian McKellen et Patrick Stewart se font légèrement ressentir à l’écran. La mention spéciale va à Peter Dinklage alias Tyrion Lannister, qui se révèle être un très bon bad guy, et qui livre une performance très travaillée du savant dérangé Bolivar Trask.

Finalement X-Men : Days of Future Past, en plus d'être un film de super-héros profond, touchant et spectaculaire, se révèle être un divertissement intelligent et euphorisant. N’oubliez pas de rester pour la scène post-générique et rendez vous en 2016 pour X-Men : Apocalypse.

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