lundi 20 avril 2015

Lost River, de Ryan Gosling (2015)

Lost River, réalisé par Ryan Gosling, avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan, Iain De Caestecker, Matt Smith, Ben Mendelsohn, Eva Mendes (1h35min)

Synopsis

Billy - mère de famille endettée - et son fils Bones cherchent à payer le crédit qui leur permettra de conserver leur maison dans une ville que tout le monde abandonne...

La critique de Powell

Il était attendu au tournant, Ryan. Le jeune premier à qui tout réussi. Son talent d'acteur n'étant plus à prouver, c'est derrière la caméra que nous le retrouvons en ce mois d'avril 2015. D'emblée, on le sent, le premier film de Ryan Gosling transpire les influences : Refn, évidemment, le mentor du néo réalisateur, mais aussi Lynch, et Carax. Mais là où certains se contenteraient de copier les illustres aînés, Gosling lui ne fait que s'inspirer et y ajoute une patte, pas toujours très adroite certes, mais qui a le mérite de conférer une âme au film. Et pas n'importe quelle âme, une âme enfantine. Et ça se sent. Lost River est un conte, terrible parfois, mais souvent touchant.

The Walking Dead - Saisons 1 à 5, de Frank Darabont (2010 - 2014)

The Walking Dead - Saison1 1 à 5, créée par Frank Darabont, avec Andrew Lincoln, Steven Yeun, Chandler Riggs, Norman Reedus, Lauren Cohan (format des épisodes de 44 min)

Synopsis 

Suite à une apocalypse ayant transformé la quasi totalité de la population mondiale en zombies, un groupes de survivants mené par l'officier Rick Grimes va devoir faire face à ce nouveau monde hostile et méconnaissable où l'Homme n'est plus le prédateur mais la proie...

La critique de Ginlange

En 2003, Robert Kirkman et Tony Moore (qui sera par la suite remplacé par Charlie Adlard) donnent naissance à un comics en noir et blanc relatant une banale histoire de zombies qui se trouve aujourd'hui être un phénomène mondial. Les comics avaient déjà une belle renommée grâce à leur qualité d’écriture indéniable et un parti pris de reléguer les zombies en second plan afin de mettre en avant une aventure avant tout psychologique. Mais leur statut d’œuvres cultes, ils la doivent à leur adaptation en série par Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne Verte) en 2010. Avec 15 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode et des audiences en constante augmentation, la série de AMC est l’une des plus suivies actuellement aux côtés de Game of Thrones de HBO.

dimanche 5 avril 2015

House of Cards - Saison 3, de Beau Willimon (2015)

House of Cards - Saison 3, créée par Beau Willimon, avec Kevin Spacey, Robin Wright, Michael Kelly, Michael Kelly (13 épisodes de 52 min)

Synopsis 

A peine parvenu à accéder au poste de Président des États-Unis, Frank Underwood doit déjà se tourner vers la présidentielle de 2016, alors même que son accession au trône demeure fortement discutée. Appuyé par l'indéfectible soutien de sa femme Claire, le nouveau Président voit en outre s'entasser sur son bureau de nombreux dossiers politiques épineux...

Attention, cette critique contient des spoilers.

La critique de Boschomy

Ça y est, son plan a été réalisé, ses vœux exaucés. Au terme d'une manœuvre somme toute incroyable, Frank Underwood est devenu Président des États-Unis. Le parcours fut semé d'embûches, les opposants furent tenaces mais la volonté du politicien démocrate a triomphé de toute résistance. On peut dès lors penser que le plus dur a été fait, mais ce serait bien trop sous-estimer les rouages pervers du système politique américain... Oh non, l’intronisation de Frank Underwood n'est pas une fin en soi, mais bien plus le commencement d'une épreuve décisive : rester au pouvoir, alors même que les prédateurs politiques rôdent et que la course à la présidentielle de 2016 commence déjà à faire rage. C'est tout l'enjeu de cette troisième saison de House of Cards, qui se place sous les auspices les plus obscurs et les plus pervers, rien qui ne devrait donc dépayser les spectateurs familiers du show.

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